Enfer, Shéol, Hadès, Géhenne et Etang de feu
Depuis l’Antiquité, la plupart des religions du monde enseignent l’existence d’un lieu de supplices épouvantable où sont punies les âmes des personnes qui ont commis le mal durant leur vie terrestre.
Ce lieu de tourments est toujours terrible, obscur, angoissant, caractérisé par la présence de flammes, d’animaux féroces, de fosses ardentes, de marécages fétides, d’objets coupants… La
souffrance atteint son paroxysme, la douleur est extrême, la détresse est effroyable.
Cette croyance existait déjà avant la rédaction de la Bible.
● Le shéol
Dans l’Ancien Testament, l’enfer est traduit de l'hébreu « shéol ». Il désigne la tombe commune à
tous les morts, celle où l’on retourne à la poussière, à l’inexistence (Gen 3 :19). « Shéol » peut aussi être traduit par « séjour des morts » ou « sépulcre ». Le
juste et le méchant y connaissent un sort identique (Eccl
9 :2).
Le shéol est comparé à un profond sommeil, où l’on est inconscient. Job parlait de « préparer son lit dans l’obscurité et de reposer dans la poussière » (Job 17 :13,16).
Les morts ne souffrent plus, c’est la raison pour laquelle Job qui voulait mettre un terme à ses terribles souffrances désirait mourir afin d’être caché dans le shéol comme dans un abri. Les morts y trouvent en quelque sorte la paix (Job 14 :13).
Le livre de l’Ecclésiaste nous dit que les morts ne savent rien, n’ont plus de souvenir, ne ressentent plus rien, ne font plus rien.
La mort est tout simplement le contraire de la vie. C’est pourquoi le roi Salomon conseille de vivre pleinement sa vie tant qu’on le peut car à la mort, il n’y a plus ni pensée ni activité. L’amour, la haine, la réflexion, la connaissance, la sagesse, les souvenirs, les projets, le zèle, le savoir-faire… disparaissent (Eccl 9 :5-10).
Seuls les vivants peuvent louer et célébrer Dieu, les morts ne peuvent plus rien faire.
L’enfer de feu, lieu de tourments enseigné dans la plupart des religions n’existe
pas.
Tout comme Job, bon nombre de personnes vivent déjà l’enfer et subissent toutes sortes de difficultés, de souffrances, d’oppressions, de violences, d’injustices… Elles n’ont pas besoin d’être
accablées, en plus, par la peur des flammes de l’enfer !
Image par Enrique Meseguer de Pixabay
● L’Hadès ?
Dans le nouveau testament, l’enfer est traduit du grec « Hadès ». On se souvient que le dieu Hadès était, dans la mythologie grecque, le maître
des enfers avec sa femme Perséphone.
Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, le Fils de Dieu, a
été 3 jours dans l’Hadès ou enfer.
Actes
2 :25,27 :
« 25 Car
David dit le concernant: (…) 27 Parce
que tu ne laisseras pas mon âme en enfer, et que tu ne permettras pas non plus que ton Seul Saint voie la corruption. » - King
James
Dans l’épitre de Paul aux Romains, nous pouvons lire que « le salaire du péché, c’est la
mort » et non des souffrances atroces et interminables pour des erreurs commises au cours de notre bien
courte vie sur terre « Car celui qui est mort, est quitte du péché. » (Romains 6 :23,
7).
La parabole de l’homme riche et de Lazare est une leçon d’humilité car
nous comprenons que la venue de Jésus a signifié la vie éternelle pour les humbles mais la condamnation pour les orgueilleux chefs religieux juifs qui connaissaient pourtant la Loi de Moïse
par cœur.
Dreamstime
● La Géhenne et l’étang de feu ne sont pas
l’enfer
Certaines traductions de la Bible confondent enfer traduit de « Hadès » et Géhenne traduit de
« Geena ».
La Géhenne désigne la Vallée de Hinnom associée aux plus abominables cultes idolâtriques infanticides qui ont provoqué la colère de Jéhovah et la destruction de Jérusalem
et de son Temple en 587 av J-C.
La vallée a ensuite servi de dépotoir géant pestilentiel où un feu brûlait de manière continue afin de faire disparaître les immondices et même les cadavres de criminels indignes d’un tombeau funéraire.
La Géhenne qui évoque ce qu’il y a de plus repoussant est devenue le symbole de la condamnation divine et de la destruction totale et définitive, la pire des condamnations. Jésus condamne l’hypocrisie et l’arrogance des Scribes et des Pharisiens qui ne pourront échapper au châtiment de la Géhenne (Matthieu chap 23).
FBI – Yves Langevin
Dans le livre de l’Apocalypse, une expression équivalente à la Géhenne, l’étang de feu et de soufre, illustre la seconde mort, celle qui est définitive et sans espoir de résurrection. C’est la que seront jetés le diable, la bête et tous ceux qui lui portent allégeance.
Il s’agit d’un lieu symbolique dans lequel la mort elle-même sera jetée à la fin du règne millénaire.
● L’existence d’un lieu de tourments est incompatible avec la
personnalité de Dieu et de Jésus
Jéhovah est un Dieu d’Amour, de Justice et de Miséricorde, des qualités totalement incompatibles avec l’existence d’un lieu de tourments éternels.
Notre Créateur est conscient de nos faiblesses, de nos difficultés, de notre imperfection, c’est pourquoi il pardonne très largement (Ps 103 :14 ; Michée 7 :18).
Alors serait-il logique qu’un Dieu d’Amour, juste et miséricordieux inflige les pires tortures, pires que les pires dictateurs, les douleurs les plus extrêmes, et cela sans fin, dans un feu inextinguible ? NON !
De plus, la valeur inestimable du sacrifice parfait de Jésus-Christ permet le rachat des péchés de l’humanité. Ainsi, toute idée de purgatoire pour expier les fautes avant d’avoir droit au paradis est donc une insulte à la valeur du sang sacrificiel de Jésus.
La croyance en un lieu de supplices éternels déshonore Dieu et Jésus. Elle a éloigné de nombreuses personnes de leur Créateur.
DailyVerses
● Conclusion
Il est important de rejeter les fausses doctrines qui sont pour la plupart d’origine babylonienne.
En effet, très bientôt, les gouvernements mondialement soumis à la bête vont se retourner contre les religions et les dévaster.
Babylone la grande, l’empire mondial des fausse religions doit payer pour tous ses mensonges qui déshonorent Dieu, pour tout le sang innocent qu’elle a versé, pour son luxe scandaleux et son arrogance (Ap 17 :4-6, 16,17).
Jésus nous lance un avertissement urgent :
Apocalypse 18 :4-5 : « 4 Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin de ne pas vous associer à ses péchés et de ne pas être victimes de ses fléaux. 5 En effet, ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel et Dieu s'est souvenu de ses crimes. »
Ayons le courage de remettre en cause les enseignements que l’on nous a inculqués. Vérifions si nos croyances sont en accord avec les saintes Ecritures, elles servent de référence.
Seule compte la Vérité. Au moment de l’intervention divine, chacun aura des comptes à rendre pour lui-même et ne pourra se cacher derrière un groupe, un leader, un clergé, une religion, une étiquette d’autant plus que les religions auront été dissoutes et n’existeront plus en tant que telles (Rom 14 :12).
Seuls pourront résister aux pressions antireligieuses de la grande Tribulation, les véritables chrétiens qui savent quelle est la vérité car la Vérité est immuable.
Ceux qui pratiquent un culte par tradition risquent par contre de s’éloigner bien vite de Dieu…
Pixabay
Etudions dès maintenant l’enseignement profond que nous offrent les Saintes Ecritures. Elles seules sont inspirées par Dieu pour nous guider sur le chemin étroit de la vie véritable promise par Jésus.
Olivier
Écrire commentaire
croyant (vendredi, 03 avril 2020 11:32)
Bonjour vous parlez toujours de sacrifice la ou il y a eu assassinat pourquoi ?
Olivier (samedi, 04 avril 2020 11:07)
Bonjour croyant
►Effectivement il y a eu assassinat par les Juifs de l'époque qui ont eux-mêmes demandé aux Romains de mettre à mort Jésus.
Luc 23 : 23-25 : « 23 Cependant ils insistaient à grands cris, demandant qu'il soit crucifié, et leurs cris l'emportèrent, [avec ceux des chefs des prêtres.] 24 Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient. 25 Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, et qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur volonté. »
Jésus est alors crucifié après avoir été fouetté, torturé, insulté… Il meurt exténué avant que les Romains n’aient eu le temps de lui briser les os des jambes (coutume permettant d’accélérer la mort du condamné). Un soldat transperce alors le côté de Jésus avec sa lance et le sang hautement symbolique se met à couler.
►Cependant, cette mise à mort avait déjà été prophétisée et nécessaire pout accomplir le dessein de Dieu.
Psaumes 22 : 17-19 : « 17 Oui, des chiens m'environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi; ils ont percé mes mains et mes pieds. 18 Je pourrais compter tous mes os; eux, ils observent, ils me regardent, 19 ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort mon habit.»
Zacharie 12 :10 : « 10 Alors je déverserai sur la famille de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont transpercé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.»
Olivier (samedi, 04 avril 2020 11:09)
►La mort de Jésus était prévue à l’avance. En effet, le sang parfait que Jésus a versé constitue un sacrifice propitiatoire pour les péchés du monde entier, c'est à dire un sacrifice qui rachète ce que les humains ont perdu: la vie éternelle. C'est grâce à ce rachat, à cette rançon qui a été versée, que nous pouvons espérer la vie éternelle et le règne messianique qui mettra fin à la souffrance humaine.
Matthieu 26 : 28 : « ceci est mon sang, par lequel est scellée l’alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.» - Semeur
Jean 3 : 16 : « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.» - Segond 21
Romains 5 : 8, 9 : « 8 Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.» - Ostervald
Romains 6 :23 : « En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.» - Segond 21
Éphésiens 1 : 7 : « En lui, par son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes, conformément à la richesse de sa grâce.» - Segond 21
1 Timothée 2 : 4-6: « 4 Car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 5 En effet, il y a un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme : Jésus-Christ. 6 Il a offert sa vie en rançon pour tous.» - Semeur
Le sacrifice de Jésus est le point central de la Bible, il constitue la base du christianisme.
Le sang rituel versé lors des sacrifices d’animaux dans l’Ancien Testament permettait de racheter les fautes commises. Il préfigurait le sang bien plus précieux de Jésus qui allait être versé une fois pour toutes pour tous les humains.
Hébreux 9 : 11-15 : « 11 Quant à Christ, il est venu comme grand-prêtre des biens à venir. Il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait qui n'est pas construit par la main de l'homme - c'est-à-dire qui n'appartient pas à cette création - 12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang. Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel.» - Segond 21
►Le thème du rachat par le sang a commencé avec Abel qui le premier a offert un agneau à Dieu et a reçu son approbation.
Abraham prêt à sacrifier son fils préfigurait, lui, le sacrifice que Dieu allait faire en offrant son Fils unique, Jésus-Christ, pour le rachat des humains.
L’agneau pascal que les Juifs mangeaient lors de la Pâque en souvenir des premiers-nés morts en Egypte préfigurait aussi l’Agneau de Dieu, Jésus-Christ.
Dans le livre de l’Apocalypse qui décrit les évènements du temps de la fin, Jésus est appelé à trente reprises « l’Agneau ».
Apocalypse 7 :10 : « et ils criaient d'une voix forte: «Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l'Agneau.»
L’ensemble de la Bible forme un tout qui converge vers Jésus-Christ, le seul moyen de salut pour les humains.
Actes 4 : 12 : «Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.» - Segond 21