Michel Servet a subi les pires tortures pour avoir rejeté la doctrine de la Trinité
● Un brillant humaniste du 16ème siècle
MICHEL SERVET est
né en 1511 en Espagne. Il devient très tôt un élève brillant. A l’âge de 14 ans il connaît le grec, le latin et l’hébreu et il a une vaste connaissance de la philosophie, des mathématiques
et de la théologie.
À 16 ans, Servet part en France étudier le droit à l’Université de Toulouse. C’est là qu’il voit pour la première fois une Bible complète. Il est alors strictement interdit de la lire, mais
Servet le fait en cachette.
Son étude des Écritures ainsi que la décadence morale du clergé qu’il a constatée en Espagne ébranlent sa foi dans la religion catholique.
En voyant le roi espagnol Charles Quint baiser les pieds du pape
Clément VII assis
sur sa chaise à porteurs, puis le peuple en adoration devant le souverain pontife, il ne peut concilier l’Eglise catholique avec la simplicité de l’Evangile.
Michel Servet compte parmi les humanistes très
savants de
son temps et s’intéresse à toutes les branches du savoir : médecine, mathématiques, géographie, astrologie, théologie…
Il est l’un des premiers à décrire la petite circulation sanguine dite circulation pulmonaire.
Ce n’est que 75 ans plus tard que William Harvey expliquera tout le système circulatoire.
Le médecin et théologien espagnol est naturalisé français en 1548.
Servet écrit aussi un traité sur les sirops, Syruporum universa ratio, dans lequel il propose une approche nouvelle de la médecine. La richesse des connaissances médicales contenues dans
cet ouvrage fait de Servet un pionnier dans les domaines de la pharmacologie et de l’emploi des vitamines.
Impressionné par les compétences de Servet dans tant de domaines, un historien le qualifiera de “ l’un
des plus grands esprits de l’histoire humaine, qui a contribué à la culture universelle ”.
● Seul il rejette courageusement le dogme de la Trinité
Dès l’âge de 20 ans, il a le courage, seul,
de rejeter la doctrine de la Sainte Trinité dans un petit livre publié en 1531 sous le titre De trinitatis erroribus (Les erreurs de la Trinité). Il y
déclare notamment: «L'essence
divine est indivisible... il ne peut y avoir dans la Divinité diversité de personnes».
L’Église catholique romaine et l’Église protestante ne pardonneront jamais à Servet d’avoir contesté leur doctrine.
Par son étude de la Bible, Servet en vient à rejeter d’autres doctrines chrétiennes. Il pense aussi que l’utilisation des images est
contraire aux Écritures. Servet reste seul dans sa quête de la vérité.
● Traqué par les catholiques comme par les réformés
En 1536, Michel Servet entre au service de l'évêque de Vienne (Dauphiné) en qualité de médecin. Il se garde d'afficher ses opinions religieuses mais entame une correspondance secrète avec le
réformateur protestant Jean Calvin qu’il
avait probablement rencontré à Paris. Le dogme de la Trinité est l'objet principal de leur correspondance théologique ; les objections et réfutations de Calvin n'entament pas les convictions de
Servet.
Bien qu’étant lui-même réformateur, Calvin décide d'en finir. Il dévoile sa correspondance avec Servet à un ami qui s'empresse de dénoncer le médecin à l'Inquisition catholique.
Michel Servet est arrêté mais arrive à s'échapper et réussit de justesse à quitter la France, après y avoir été brûlé en effigie par l’Inquisition catholique à Vienne.
Cependant, il est reconnu et fait prisonnier à Genève,
ville frontalière où Calvin, “ aussi
consciencieux que n’importe quel pape dans le rejet de l’individualisme de la foi”,
y a établi un État protestant autoritaire et imposé une très sévère discipline morale au nom de la Réforme protestante.
Le médecin cherche de l'appui auprès des « Vieux-Genevois », en conflit avec Calvin.
Mais il est à nouveau arrêté par les calvinistes le 13 août. Calvin fait infliger de cruels traitements à Servet lorsque celui-ci est en prison. Son procès, pendant deux mois, donne lieu à un
débat très vif. Servet se dit prêt à changer d’opinion à condition que son adversaire lui fournisse des arguments bibliques pour le convaincre. Calvin s’en montre incapable.
Le Grand Conseil de Genève consulte les autres villes suisses avant de se prononcer sur la peine : Servet est condamné au bûcher. Calvin,
qui a pris Servet en haine, entérine la décision.
Condamné pour hérésie et refusant d'abjurer, Michel Servet sera brûlé
comme hérétique à Champel, près de Genève, le 26 octobre 1553.
● Condamné aux pires souffrances pour sa fidélité aux Saintes Écritures
En entendant la sentence, Michel Servet manifeste un violent accès de désespoir. Dans sa langue natale, il s'écrit : « Misericordia
! Misericordia ! ».
Il supplie qu'on remplace la peine du feu par la décapitation.
Le mardi 27 octobre 1553, vers deux heures de l'après midi, il est conduit à pied au plateau de Champel pour y être brûlé vif. Le bûcher est dressé depuis le matin
mais il a plu.
Effrayé, le condamné promet de donner, contre du bois sec, sa chaîne en or, ses
bagues et ses anneaux, restés entre les mains du geôlier. Le
bourreau l'attache au poteau avec une chaîne de fer, La Restitution du Christianisme à son flanc, et le coiffe d'une couronne soufrée. Michel Servet prononce ces derniers mots : « Ô
Jésus fils du Dieu éternel, aie pitié de moi ! ».
Le malheureux meurt dans d'atroces
souffrances, brûlé à petit feu - son agonie dure une demi-heure - car le bois, humide, se consume avec difficulté.
Son bourreau, Guillaume Farel, bras droit de Jean
Calvin,
lance cet avertissement aux témoins de l’exécution : “ [Servet]
est un homme sage qui pensait sans doute enseigner la vérité, mais il est tombé aux mains du Diable [...]. Gare que cela ne vous arrive ! ”
Brûlé vif le 27 octobre 1553 dans des circonstances particulièrement cruelles dans un supplice atroce, une agonie interminable, Michel Servet est resté fidèle à Dieu jusqu’à la fin. Il
compte au nombre des martyrs qui ont soutenu la vérité enseignée par les Saintes Écritures et le vrai christianisme.
Michel Servet a été brûlé en effigie par les catholiques et brûlé vif par les protestants. L'intolérance religieuse a frappé tant du côté protestant que du côté catholique.
● Babylone la grande devra payer pour les tortures et le sang versé au nom de Dieu !
Comment des êtres humains qui prétendent suivre l’Amour du Christ et faire la volonté de Dieu ont-ils pu commettre des atrocités d’une telle violence, une torture d’une telle barbarie, un sadisme
d’une telle cruauté ?
Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, qui s’est alliée avec les rois de la terre pour verser le sang innocent, le sang des témoins de Jésus et pour imposer son pouvoir tout
en s’enrichissant aura bien des comptes à rendre au retour du Christ !
Apocalypse 17 : 6 :
« Je vis cette femme ivre du sang des saints, du sang des témoins de Jésus. En la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. »
Les regards de Dieu ont vu toutes les souffrances infligées en son nom, il réclamera vengeance. Justice doit être faite. Toutes les créatures spirituelles en sont témoins, rien n’est caché, rien
n’est oublié.
Apocalypse 6 :9, 10 :
" 9 Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel l'âme de ceux qui avaient été mis à mort à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. 10 Ils crièrent
d'une voix forte: «Jusqu'à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à faire justice et à venger notre sang sur les habitants de la terre?" »
Olivier
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