Babylone, un empire religieux très influent


 

Babylone est le nom d’une ville antique de Mésopotamie située sur l’Euphrate à environ 100 kilomètres au sud de l’actuelle Bagdad (Irak), à moins de 10 km de la ville moderne de Hilla. Babylone vient de l’hébreu « Balal » qui signifie « confusion », en souvenir de la confusion des langues lors de la construction de la Tour de Babel. Certains disent aussi qu’elle viendrait de l’akkadien « Bāb-Ilum» qui signifie « porte des dieux ».

La Bible parle à de nombreuses reprises de Babylone : la première fois dans le livre de la genèse, la dernière fois, dans le livre de l’Apocalypse.
Babylone est le lieu de la première grande rébellion organisée contre Dieu.
Si l'épisode de la
Tour de Babel se situe au début de la Bible, au milieu de celle-ci s'impose la grandeur de Babylone, la ville ennemie des Hébreux. Tout à la fin de la Bible, nous trouvons Babylone la grande
, ville symbolique, qui subira une terrible dévastation d’après les prophéties du temps de la fin. 



La tour de Babel

La tour de Babel et la confusion des langages par Dieu - Cette tour immense, produite par l’orgueil de l’homme, se voulait être aussi élevée que Dieu. On peut dire qu’elle serait devenue le symbole du pouvoir politique et religieux opposé à Dieu.

 The Hendrick van Cleve III Group – The construction of the Tower of Babel - wikipedia

 

 

Après le déluge, les descendants de Sem, Cham et Japhet, les 3 fils de Noé, deviennent rapidement très nombreux et bâtissent des villes. L’un des petits-fils de Cham sera le premier opposant à Dieu. Il s’agit de Nimrod, fils de Cush (Genèse 10 :6-12).

Nimrod est donc l’arrière petit-fils de Noé. 

La Bible nous dit que Nimrod a été le premier homme puissant sur la terre. Par « puissant », on comprend «de pouvoir », un homme qui a réussi à imposer sa domination sur les autres, peut-être le premier roi. Il règne sur plusieurs villes dans le pays de Shinéar et en construit plusieurs autres. La ville tend à rassembler, il y est donc plus facile de tout contrôler.

Genèse 10 : 8-12 : «  8 Cush eut aussi pour fils Nimrod, qui fut le premier homme puissant sur la terre. 9 Il fut un puissant chasseur devant l’Éternel, c'est pourquoi l'on dit: «Comme Nimrod, puissant chasseur devant l’Éternel.» 10 Il régna d'abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, dans le pays de Shinear. 11 C'est de ce pays-là que sortit Assur. Il construisit Ninive, Rehoboth-Hir, Calach 12 et Résen entre Ninive et Calach, la grande ville. »

Babel qui est à l’origine de Babylone a été bâtie par Nimrod.
C’est sans doute sous la direction de Nimrod désirant maintenir le contrôle sur la population, qu’une tour immense a commencé à être construite. Il s’agit de 
la Tour de Babel. Cette construction n’est pas entreprise pour honorer le Souverain de l’univers, mais pour glorifier les bâtisseurs qui désirent se faire “ un nom célèbre afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre”. Il s’agit probablement d’une ziggourat destinée à devenir un centre religieux important qui aurait rassemblé et unifié les hommes.

Genèse 11 : 1-4 : « 1 Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. 2 Après avoir quitté l'est, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear et s'y installèrent. 3 Ils se dirent l'un à l'autre: "Allons! Faisons des briques et cuisons-les au feu!" La brique leur servit de pierre, et le bitume de ciment. 4 Ils dirent encore: "Allons! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre." »

 

 

Le sommet de la tour était supposé atteindre le ciel, ce qui envoyait un message fort à Dieu. Ce projet bien prétentieux permettait de se soustraire à la crainte d’un déluge (dont le souvenir était encore très présent) et donc à la crainte de Dieu lui-même.
Ce projet constitue une véritable démonstration d’
orgueil qui s’oppose directement au dessein de Dieu prévoyant la dissémination des humains sur toute la surface de la terre. En effet, Dieu avait demandé à Noé et à ses descendants de se multiplier et de remplir la terre.


De plus, la tour symbolisait la centralisation du pouvoir. Tous les humains resteraient unis et placés sous la domination d’un homme (ou d’un groupe d’hommes). Cela les détournerait à coup sûr de leur Créateur.

Cette tour immense, produite par l’orgueil de l’homme, se voulait être aussi élevée que Dieu. On peut dire qu’elle serait devenue le symbole du pouvoir politique et religieux opposé à Dieu

Dieu constate la mise en place de ce projet de construction et de rassemblement de la population sous l’autorité d’un homme puissant et orgueilleux désirant rivaliser avec son Créateur.

 

A ce moment-là, tous les humains ne parlaient qu’une seule langue. 
Afin de mettre un terme à leur entreprise, Dieu confond les langages, de sorte que les hommes ne peuvent plus communiquer ni se comprendre. L'unité contre Dieu est rompue.

Genèse 11 : 5-9 : « 5 Mais Jéhovah descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes.6 Et Jéhovah dit: "Ils sont un seul peuple et ils ont pour eux tous une même langue; et cet ouvrage est le commencement de leurs entreprises; maintenant rien ne les empêchera d'accomplir leurs projets. 7 Allons, descendons, et là même confondons leur langage, de sorte qu'ils n'entendent plus le langage les uns des autres." 8 C'est ainsi que Jéhovah les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. 9 C'est pourquoi on lui donna le nom de Babel, car c'est là que Jéhovah confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que Jéhovah les a dispersés sur la face de toute la terre. » - Crampon

 

Après la confusion des langages, les humains se dispersent sur toute la surface de la terre.
Il semble toutefois que Nimrod soit resté à Babel et ait étendu sa domination en fondant le premier Empire babylonien (
Génèse 10 : 11, 12
)

Tous les humains ne parlaient qu’une seule langue.  Afin de mettre un terme à leur entreprise, Dieu confond les langages, de sorte que les hommes ne peuvent plus communiquer ni se comprendre. L'unité contre Dieu est rompue, les hommes se séparent.

 

 

 

 Les mêmes bases pour toutes les religions

 

Après la confusion des langages, chaque groupe linguistique part de son côté en emportant avec eux les mêmes bases religieuses, les mêmes fausses croyances sur lesquelles se grefferont d’autres enseignements selon les lieux et les cultures qui émergeront. Cela explique que de nombreuses légendes, de nombreux mythes présentant des similitudes ont été retrouvés au sein de divers peuples pourtant géographiquement éloignés les uns des autres. 

Les légendes concernant le 
déluge se retrouvent dans le monde entier : chez les Amérindiens, les Chinois, les Grecs, en Inde… De nombreux peuples ont leur propre légende concernant l’existence d’hybrides aux actes héroïques mi-dieu mi-homme nés de liaisons entre les dieux et les femmes, faisant ainsi référence aux Néphilims nés de l’union de femmes et d’anges déchus.

De nombreuses triades sont vénérées de par le monde.
La croyance aux 
enfers est omniprésente également. Plusieurs légendes décrivent certains dieux comme des tueurs de serpents. Par ailleurs, les religions de beaucoup de peuples de l’Antiquité comportent le culte d’un dieu au rôle de bienfaiteur qui meurt de mort violente sur la terre puis revient à la vie. Cela semble indiquer qu’un tel dieu était en réalité un humain déifié, considéré à tort comme la ‘ semence promise ’. (Genèse 3 :15). Enfin, il existe des ziggourats, des pyramides, des tours
, dans le monde entier.

Inde : Matsya, le poisson, premier avatar de Vishnu – Dagon, le dieu poisson, dieu des Philistins  

Hercule / Héraclès combattant Achéloüs métamorphosé en serpent, mythologie grecque et romaine, Louvre – wikipedia

L’enfance d’Hercule / Héraclès mi homme-mi dieu combattant les serpents. 

 

 

 

  L’astrologie et la divination à Babylone

 

Les Babyloniens se sont consacrés aux observations astronomiques plus que tout autre peuple ancien, et ils ont fabriqué et perfectionné des instruments pour observer les angles et pour mesurer le temps. L’astrologie dont le but est de prédire l’avenir était très répandue (elle est l’ancêtre de l’astronomie).
Babylone était aussi connue pour
 ses pratiques spirites, ses sortilèges et sa sorcellerie.
La Bible parle des pratiques magiques de Babylone, des rites de sorcellerie, des devins, des astrologues, des idoles qu'on consulte, des spécialistes du ciel, des sorts tirés, du foie d'animaux examiné...

Esaïe 47 :13 : «Tu t'es épuisée à force de consulter les devins. Qu'ils se présentent donc et te sauvent, les spécialistes du ciel, ceux qui observent les astres et qui sont censés annoncer chaque début de mois ce qui doit t'arriver! »

Ézéchiel 21 :26 : «  car le roi de Babylone se tient au carrefour d'où partent les deux chemins pour interroger le sort : il tire au sort avec des flèches, il consulte les idoles domestiques, il examine le foie d'animaux. »

Les Babyloniens se sont consacrés aux observations astronomiques plus que tout autre peuple ancien. Babylone était aussi connue pour ses pratiques spirites, ses sortilèges et sa sorcellerie. La Bible parle des devins, astrologues, spécialistes du ciel...

constellation-Image par DarkWorkX de Pixabay

 

 

 

 Etant donné l’importance de l’astrologie à Babylone, de nombreux dieux ont été associés aux astres. 

 

Le culte des astres s'appelle l'astrolâtrie.


Jupiter, la plus grande planète du système solaire, a été associée à Mardouk, dieu principal de Babylone ; puis à Zeus chez les Grecs et à Jupiter chez les Romains.


Vénus a été associée à Ishtar, déesse de l’amour et de la fertilité chez les Babyloniens, Inanna chez les Sumériens, à Aphrodite chez les Grecs et à Venus chez les Romains.


Mars a été associé à Nergal, le dieu des enfers et du monde souterrain chez les Babyloniens, puis à Arès chez les Grecs et à Mars chez les Romains.


Saturne a été associée Nin-Urta frère de Nergal, dieu de l’agriculture chez les Babyloniens, puis à Kronos chez les Grecs et à Saturnus chez les Romains.


Mercure a été associé à Nabu, dieu de l’écriture et de la sagesse chez les Babyloniens ; puis à Hermès chez les Grecs et à Mercurius chez les Romains.


La lune a été associée à Sîn, dieu du temps et de la fécondité chez les Babyloniens ; puis à Séléné chez les Grecs et à Vénus chez les Romains.


Le soleil a été associé à Shamash, dieu de la justice chez les Babyloniens ; Hélios chez les Grecs, Sol chez les Romains.

 

Le culte des astres est l'astrolâtrie. Jupiter est associé à Mardouk, dieu principal de Babylone puis au Zeus Grec et au Jupiter Romain. Le soleil est associé à Shamash, dieu de la justice et à Hélios grec et au Sol romain.

Manvendra Singh de Pixabay


 

 

 

 Les principaux dieux et déesses de Babylone : le panthéon babylonien

Profondément religieuse, cette ville est caractérisée par une profusion de croyances, de rites, de cultes, de dieux, de pratiques spirites qui y ont vu le jour et ont ensuite rayonné sur la terre en s’intégrant à la plupart des religions pour survivre jusqu’à nos jours.
Des fouilles et des textes antiques attestent l’existence de plus de 50 temples dédiés à différentes divinités. Les Babyloniens adorent plusieurs triades, croient en l’immortalité de l’âme et en l’existence d’un lieu de tourments, l’enfer.


Nimrod a sans aucun doute marqué l’histoire et les esprits puisqu’il était le premier homme puissant sur la terre, le premier roi, le premier à organiser une rébellion contre Dieu lui-même. A sa mort, les Babyloniens se sont sentis poussés à l’honorer grandement en tant que fondateur, bâtisseur et premier roi de leur ville, et en tant que père de l’Empire babylonien. Puisque le dieu Mardouk (Merodak) était considéré comme le fondateur de Babylone, certains ont émis l’hypothèse que Mardouk représente Nimrod déifié

D’après la tradition, Nimrod est mort de façon violente. De nombreuses légendes décrivent un héros mort de façon violente qui revient à la vie. Nimrod revient très certainement sous la forme d’une divinité identifiée à 
Marduk, Bel, Tammouz, Baal, Osiris, Bacchus, Jupiter

Nimrod était semble-t-il proche de 
Sémiramis, sa femme (ou/et mère selon certaines sources) qui serait à l’origine de la croyance en la reine ou déesse du ciel, divinisée en diverses déesses : Inanna, Ishtar, Astarté, Aphrodite, Vénus

 


Marduk appelé aussi Bel-Marduk ou Baal-Marduk est le dieu de Babylone. Il devient le roi des dieux vers -1000. Il est l’ennemi d’Assour. Sa planète est Jupiter. La fortune de Babylone à partir du règne d'Hammurabi va faire de Marduk l'une des principales divinités de la Mésopotamie.

 

Marduk ou Bel-Marduk ou Baal-Marduk est le dieu de Babylone. Il devient le roi des dieux vers -1000. Il est l’ennemi d’Assour. Sa planète est Jupiter. La fortune de Babylone à partir du règne d'Hammurabi va faire de Marduk l'une des principales divinités.

 Mardouk (par thierryrobert)

 

 

 Tammuz - Dumuzi à Sumer, Adonis en Syrie, Dyonisos chez les Grecs, Baal chez les Cananéens et Phéniciens, Cernunnos chez les Celtes - est le dieu du printemps, de la fertilité, des récoltes et de la végétation. Il est l’amant d’Ishtar.  

 

Baal : Dieu cananéen de l'Orage et de la fertilité. Son nom signifie "Seigneur". Il apparaît comme un dieu des Eaux et de la Pluie fécondante dans les cultes agraires, et s'oppose à Môt, la sécheresse et la Mort. Il est le modèle des dieux morts et ressuscités, symbole du triomphe de la vie, mais aussi du renouveau annuel de la Nature. On fêtait sa renaissance à chaque printemps, dans toutes les régions sémitiques de l'Ouest du Proche-Orient Ancien.

 

Baal, dieu cananéen de l'Orage et de la fertilité. Son nom signifie "Seigneur". dieu des Eaux et de la Pluie fécondante dans les cultes agraires, il s'oppose à Môt, la sécheresse et la Mort. Symbole de la renaissance de la nature au printemps.

 Stèle de Baal, XVe-XIIIe siècle, trouvée à Ras Shamra (Ougarit), musée du Louvre - wikipédia

 

 

Marduk = Mérodach = Seth = Baal = Tammuz = Dumuzi = Dyonisos = Adonis = Bel = Bacchus = Jupiter



Dans les tablettes d’Ebla, apparaît vers -2450 la déesse Astarté sous le nom d' Ash-tar (Ishtar), ou elle est citée comme l'équivalent éblaïte de la déesse sumérienne Inanna. A Ugarit, sa correspondante sera nommée Asherah. Astarté deviendra, dès -1480, la déesse protectrice des Pharaons de la XVIIIème Dynastie d'Egypte.

Ishtar ou Astarté (du grec στάρτη) : C’est la déesse aux 1000 noms. Elle est aussi la plus célèbre des déesses mésopotamiennes.
C’est la déesse de la guerre, de la fécondité, du ciel et de l’amour physique. Elle est considérée comme la fille de 
Sînle dieu lune.
La maîtresse du ciel est identifiée à 
Inanna (Sumeriens), Anat (Egyptiens), Ashtart ou Astarté (phéniciens), Aphrodite (Grecs), Vénus (Romains), Tanit (cartaginois), Ashtoreth (Cananéens), Ashéra  (Ugarit), Dercétis ou Atargatis (Syrie), Turan (Etrusques).  

 

Déesse Aphrodite - déesse Astarté, Louvre -  déesse Ishtar (reine de la nuit) - buste de la déesse Tanit - wikipedia

La déesse Inanna recevant des offrandes, devant des roseaux la symbolisant, registre supérieur du vase d’Uruk. Musée national d’Irak.  

 

 

Inanna est l’épouse de Dumuzi (équivalent sumérien du dieu Tammuz). En Egypte, Anat est la sœur et l’épouse de Baal assimilé à Seth. Chez les Cananéens, Ashtoreth est la femme du dieu Baal. 
Son astre est la planète Vénus. Elle est l’amante de Tammuz identifié à Baal et à Seth. Initialement vénérée à Uruk, ou des prostituées lui sont dédiées, mais également à Assur, elle est l’une des plus importantes divinités du panthéon akkadien. 

Astarté = Ishtar = Inanna = Anat = Ashtart = Ashéra = Tanit = Dercétis = Atargatis = Turan = Aphrodite = Vénus

 Assur ou Assour : dieu des Assyriens, assimilé à Nergal. Ennemi de Mardouk. 

 Nergal : Il commande le royaume des morts, il est le dieu babylonien des enfers. 

 Shamash : dieu soleil sumérien symbolisé par un disque rayonnant, il est le seigneur de la justice. Larsa et Sippar sont ses villes dévouées. Il est logiquement représenté sur le Code de Hammurabi dictant ses lois au même roi.

 

Hammurabi (debout) en train de recevoir son insigne royal des mains de Shamash (ou Marduk). Hammurabi porte ses mains vers sa bouche en signe de prière. Relief de la partie supérieure de la stèle du Code de Hammurabi. - wikipedia  

Bas-relief représentant le dieu Shamash faisant face au roi babylonien Nabû-apla-iddina (888-855 av. J.-C.) introduit par un prêtre et une divinité protectrice ; entre les deux, le disque solaire symbolisant le dieuBritish Museum -  wikipedia

 

 

 Sîn : dieu babylonien de la lune. Il est adoré à Haran et à Ur, les villes d’Abraham. Il apparaît comme le dieu du temps et de la fécondité.

 

 Dagon : Divinité Ouest-sémitique (son nom signifierait "grain"). Ce dieu apparaît dans les tablettes d'Ebla dès -2500. Il est également présent à Mari. La Bible le donne comme la principale divinité des Philistins (peuple d'origine égéenne ou crétoise, installés sur les côtes et l'arrière-pays de l'ancienne Palestine vers -1400).

 

dieu Dagon. Ce dieu apparaît dans les tablettes d'Ebla dès 2500 av J-C. La Bible le donne comme la principale divinité des Philistins.

dieu Dagon

 

 Mithra : divinité indo-iranienne des anciens Perses. C'est un dieu bienveillant, qui protège la justice et veille à l'ordre du monde. Il est associé à la Lumière et à la Vérité et il est assimilé au soleil.

Le mithraïsme est un culte à mystères qui s’est propagée dans tout l’Empire romain pour y atteindre son apogée au IIIe siècle. Le culte de Mithra est particulièrement bien implanté chez les soldats romains (d’autant plus que les femmes en sont exclues).

 

Mithra : divinité indo-iranienne des anciens Perses, dieu bienveillant qui protège la justice, associé à la Lumière et à la Vérité, assimilé au soleil. Le culte de Mithra est bien implanté chez les soldats romains. Culte à mystères. Apogée IIIe siècle.

Mithra sacrifiant le taureau (100-200 ap J-C) – Louvre - wikipédia

 

 

 Nabu : Dieu babylonien de l'écriture et de la sagesse.

 Ninurta : Divinité babylonienne (d'origine suméro-akkadienne) de la guerre et de la chasse, il est fils de Enlil. 

 Adad : Divinité akkadienne, fils de Anu, divinité de l'Orage et de la Tempête. Son symbole est la foudre.  

 

 

 

 Les triades de dieux

Avec le temps, les dieux se sont multipliés. Le panthéon compte également plusieurs 
triades de dieux.

 On connaît tous la triade égyptienne d’IsisOsiris et Horus.

 En Mésopotamie, An ou Anu (le dieu du ciel), Enlil ( le « Seigneur-souffle », dieu de la terre ferme) et Enki ou Ea (le maître des eaux)constituent la triade suprême.

 

 Les Babyloniens ont également des triades de démons comme celle de Labartou, Labasou et Akhkhazou

 

On peut aussi nommer la célèbre triade Shamash (dieu soleil), Sin (dieu lune) et Ishtar.

 

Tablette akkadienne (2300 à 2200 av J-C) - tout en haut:  Sin (dieu lune) - Shamash (dieu soleil) et Ishar (déesse Vénus)

Shamash, Sin et Ishar sur le kudurru de Meli-Shipak (1186-1172 av J-C). Musée du Louvre – wikipedia.


 

Lien - Les triades de dieux à travers les civilisations

 

 


 L'idolâtrie des Israélites 

Jéhovah, le seul vrai Dieu, le Souverain de l'univers condamne très fermement l’idolâtrie !
Les 1er et 2ème commandements de la Loi indiquent clairement :

Exode 20 :2-5 : « 2 Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. 3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. 4 Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune figure de ce qui est en haut dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. 5 Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point.» Crampon

 

Les Israélites ne devaient en aucun cas imiter les nations polythéistes voisines.

 

Exode 23 :24,25 : « 24 Tu n'adoreras pas leurs dieux et tu ne les serviras pas; tu ne les imiteras pas dans leurs pratiques, mais tu renverseras et briseras leurs stèles sacrées. 25 Vous servirez Jéhovah, votre Dieu » - Crampon


2 corinthiens 6 :16 : « Quel accord peut-il exister entre le Temple de Dieu et les idoles ? »

Malheureusement, les Israélites se sont bien souvent livrés à l’
idolâtrie ! Et l'histoire du peuple hébreu se résume bien souvent à une lutte pour l'adoration du vrai Dieu au milieu de nations polythéistes très influentes.
Les dieux 
Baal et Astarté sont ceux qui sont le plus souvent cités dans la Bible (ainsi que leurs équivalents Tammuz et la reine du ciel). Mais on y trouve aussi l'adoration l'horrible Moloch à qui les Israélites ont sacrifié leurs propres enfants!


Les Écritures nous apprennent que Salomon, au début pourtant plein de sagesse, se met à adorer les idoles de ses épouses. Dieu décide donc de lui arracher le royaume (
1 Rois 11 :33).
1 Rois 11 : 5 : « Il pratiqua le culte d'Astarté, la déesse des Sidoniens, et celui de Milkom, l'idole abominable des Ammonites. » 


Les Israélites sont souvent tombés dans le piège de l’idolâtrie en adorant les idoles des peuples voisins. 


1 Rois 11 : 33 : « Je ferai cela, parce que les Israélites m'ont abandonné et se sont prosternés devant Astarté la déesse des Sidoniens, devant Kemoch le dieu de Moab, et devant Milkom, le dieu des Ammonites, et parce qu'ils n'ont pas suivi les chemins que je leur ai prescrits pour faire ce que je considère comme juste et pour obéir à mes ordonnances et à mes lois comme l'a fait David, le père de Salomon. »

 

 

Juges 2 :11-13 : « 11 Les enfants d'Israël firent ce qui est mal aux yeux de Jéhovah, et ils servirent les Baals. 12 Ils abandonnèrent Jéhovah, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d'Egypte, et ils allèrent après d'autres dieux, d'entre les dieux des peuples qui les entouraient; ils se prosternèrent devant eux et ils irritèrent Jéhovah. 13 Abandonnant Jéhovah, ils servirent Baal et les Astartés. » - Crampon 

Voir aussi Juges 10 :6 ; 1 Samuel 12 : 10.

Ézéchiel 8 :11, 14, 16 : «11 Soixante-dix hommes, responsables de la communauté d'Israël, se tenaient debout devant les idoles, chacun d'eux avait en mains son encensoir d'où s'élevait le parfum d'un nuage d'encens,
14 Il m'emmena à l'entrée de la porte nord du Temple de l’Éternel, et je vis des femmes assises là, qui pleuraient la mort du dieu Tammouz.

16 Il m'entraîna vers le parvis intérieur du Temple de l’Éternel et voici qu'à l'entrée de ce Temple de l’Éternel, entre le portique et l'autel, j'aperçus environ vingt-cinq hommes qui avaient le dos tourné au sanctuaire et se tenaient face à l'orient : ils se prosternaient en direction de l'orient pour adorer le soleil. »

Jérémie 7 :18 : « Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux pour la Reine du ciel. On offre des libations à des dieux étrangers et tout cela m'irrite. »

Voir aussi Jérémie 44 : 25.

 

Les Israélites sont allés jusqu’à pratiquer l’infanticide en offrant leurs enfants en sacrifice, dans le feu, au dieu Moloch et au dieu Baal !

 

Jérémie 19 :4,5 : « 4 Cela arrivera parce qu'ils m'ont abandonné et ont rendu cet endroit méconnaissable, parce qu'ils y ont fait brûler de l'encens en l'honneur d'autres dieux, des dieux que ni eux, ni leurs ancêtres, ni les rois de Juda ne connaissaient, et ont rempli cet endroit de sang innocent. 5 Ils ont construit des hauts lieux en l'honneur de Baal pour brûler leurs enfants en holocaustes à Baal. Cela, je ne l'avais ni ordonné ni prescrit, cela ne m'était pas venu à la pensée. »

 

Le roi Jéroboam et l’adoration du veau d’or à Béthel, wikipedia – Infanticide des Israélites au dieu Moloch.

 

Voir aussi : Lévitique 18:21 ; 2 Rois 17:17 ; 2 Chroniques 28:3 ; Psaume 106:37, 38 ; Ézéchiel 16:21 ; Jérémie 7:31,32 ; Jérémie 32:35.

 

 

 

 Les dieux et déesses de Babylone ont été humiliés lorsque Dieu a provoqué sa chute. 

La chute de Babylone en 539 av J-C est associée à l’humiliation des faux dieux et déesses, des prêtres chaldéens, des magiciens, voyants, devins, spécialistes du ciel… 

La prise de Babylone, en une seule nuit, symbolise la victoire du vrai Dieu contre la fausse religion, c’est ce que montre de façon claire le livre prophétique de 
Jérémie au chapitre 51, Esaïe chapitres 46 et 47.

Jérémie 51 : 47 : « C'est pourquoi, le temps vient où moi j'interviendrai contre les idoles de Babylone. Son pays tout entier en sera dans la honte, tous ses blessés à mort tomberont au beau milieu d'elle. »

Voir aussi Jérémie 51 :52 ;

 

Jérémie 50 : 2,  36, 38 : « 2(...) « Babylone est prise! Bel est couvert de honte, Merodac est brisé! Ses idoles sont couvertes de honte, ses statues sont brisées! 

36 Que l'épée atteigne les faiseurs de prédictions et qu'ils se conduisent comme des fous!
38(...) En effet, c'est un pays rempli de sculptures sacrées et ils délirent à cause de ces représentations terrifiantes.»

Esaïe 21 :9 : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, et toutes les sculptures sacrées de ses dieux sont en pièces par terre!»

 

Esaïe 44: 25: « Je fais échec aux signes des faiseurs de prédictions et je frappe de folie les devins; je fais reculer les sages et montre la stupidité de leur savoir. »

 

Voir aussi Daniel 5 :23 ; Jérémie 51 :44 ; Esaïe 46 : 1, 5-8 ; 47 :11-15 ; Sophonie 2 :11.

 

 

 

 Babylone la grande sera bientôt détruite

 

L’empire mondial religieux représenté dans le livre de l’Apocalypse par une prostituée vêtue luxueusement et nommée Babylone la grande va bientôt subir une terrible dévastation.

 

Le chapitre 17 explique en effet que ses amants politiques, les rois de la terre, c’est-à-dire les gouvernements et leurs dirigeants vont bientôt se retourner contre elle.

 

Il existe de nombreux points communs entre la Babylone antique et Babylone la grande, confirmant une fois de plus l'harmonie interne de la Bible, même si les évènements sont espacés de plusieurs milliers d'années. 

 

Lien - Babylone antique et Babylone la grande - de nombreux points communs

 

Yves Langevin

 

 

Voir les commentaire liés au chapitre 17 de l’Apocalypse :  Lien - Apocalypse 17


 

Olivier                                                                                Pour laisser un commentaire, c'est ici !

 

Sauf indication spéciale, les versets ont été tirés de la traduction Segond 21 et les images de Free Bible Images.